• IDS047 - Développement d'une offre commerciale en santé environnement

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    Auteur

    Dan Bre­vière

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    Citation

    A rap­pe­ler pour tout usage : D. BREVIERE, « Déve­lop­pe­ment d’une offre com­mer­ciale en san­té envi­ron­ne­ment », Uni­ver­si­té de Tech­no­lo­gie de Com­piègne (France), Mas­ter Ingé­nie­rie de la San­té, Par­cours Tech­no­lo­gies Bio­mé­di­cales et Ter­ri­toires de San­té (TBTS),Mémoire de stage, sep­tembre 2020, https://travaux.master.utc.fr/formations-master/ingenierie-de-la-sante/ids047/

    Résumé

    Proxi­care est un cabi­net de conseil en inno­va­tion en san­té et pro­tec­tion sociale. Le pro­jet de fin d’études qui fait l’objet de ce rap­port s’est arti­cu­lé autour de diverses mis­sions d’accompagnement d’acteurs de la san­té en tant que consul­tant au sein d’équipes pro­jet ain­si que d’un pro­jet de déve­lop­pe­ment com­mer­cial du cabi­net sur le sujet de la san­té environnement. 

    Ces six mois de stages ont per­mis de construire et suivre une démarche d’innovation de l’étude de mar­ché pré­li­mi­naire à l’élaboration d’une offre com­mer­ciale, désor­mais en cours de pros­pec­tion auprès de client poten­tiels. Celle-ci pro­pose un accom­pa­gne­ment des villes dans la conduite d’un état des lieux local des impacts de l’environnement sur la san­té de leur popu­la­tion, et l’élaboration de stra­té­gies et plans d’actions locaux visant à ren­for­cer l’offre de san­té sur le ter­ri­toire afin de mieux pro­té­ger la population. 

    Ce pré­sent rap­port revient alors sur l’ensemble de la démarche ayant conduit à l’élaboration de cette offre et pré­sente les résul­tats des tra­vaux ayant été les plus struc­tu­rant de la démarche, de la défi­ni­tion des enjeux de la san­té envi­ron­ne­ment à l’identification des actions conduites au plus près des ter­ri­toires, en pas­sant par la struc­tu­ra­tion des poli­tiques publiques. 

    Abstract

    Proxi­care is a consul­ting firm spe­cia­li­zed in health inno­va­tion and social pro­tec­tion. This end-of-stu­dy­ pro­ject aimed at sup­por­ting health sta­ke­hol­ders in their inno­va­tive pro­ject within a pro­ject team of consul­tants. The goal of this six months expe­rience also consis­ted in deve­lo­ping a new com­mer­cial offer for Proxi­care on envi­ron­men­tal health. 

    This inter­n­ship enabled the deploy­ment of an inno­va­tion pro­cess from a mar­ke­ting stu­dy to the crea­tion of com­mer­cial pro­po­si­tion, now in mar­ket research. This pro­po­si­tion involves sup­por­ting cities on a diag­nos­tic approach of envi­ron­men­tal impacts on the health of their popu­la­tion and deve­lo­ping a local public poli­cy in order to improve health ser­vices aiming at pro­tec­ting the popu­la­tion facing envi­ron­men­tal concerns. 

    This report relates the dif­ferent steps of the inno­va­tion pro­cess that led us to the crea­tion of this com­mer­cial pro­po­si­tion et pre­sents the results of the most struc­tu­ring works. These ones include for ins­tance the defi­ni­tion of concerns jus­ti­fying a com­mon approach bet­ween health and envi­ron­ment, the bench­mark of actions plan­ned in dif­ferent invol­ved French cities or the French health public poli­cies struc­ture rela­ted to the environment. 

    Téléchargements

    [Mémoire complet]
    Développement d’une offre commerciale en santé environnement
    Accompagnement des villes dans l’élaboration d’une stratégie locale en santé environnementale 

    Introduction

    La prise en compte des risques sani­taires liés aux déter­mi­nants envi­ron­ne­men­taux prend une place de plus en plus pré­pon­dé­rante dans les poli­tiques publiques de san­té, tant au niveau natio­nal qu’au sein des col­lec­ti­vi­tés locales, de la région à la ville. En effet, bien que la san­té ne fasse que peu par­tie des com­pé­tences des villes, celles-ci s’en emparent de plus en plus que ce soit pour ren­for­cer l’attractivité de leur ter­ri­toire pour les pro­fes­sion­nels de san­té, pour déve­lop­per des struc­tures venant ren­for­cer l’offre de soins, ou en éla­bo­rant de réelles poli­tiques publiques de san­té au regard des prio­ri­tés de sa popu­la­tion. A cet égard, l’intégration des enjeux liés aux fac­teurs envi­ron­ne­men­taux prend tout son sens, ces der­niers étant inti­me­ment liés aux contextes locaux. Enfin, la qua­li­té de l’environnement et donc du cadre de vie est aujourd’hui un fac­teur impor­tant d’attractivité pour une ville, aus­si bien pour les habi­tants que pour les acteurs éco­no­miques, ce qui ne vient que ren­for­cer leur moti­va­tion pour agir.

    Dans ce contexte, Proxi­care met son exper­tise du sys­tème de san­té et des pro­ces­sus d’innovation afin de déve­lop­per une nou­velle offre com­mer­ciale à des­ti­na­tion des col­lec­ti­vi­tés locales. Ce nou­veau posi­tion­ne­ment du cabi­net vise à accom­pa­gner les villes dans la conduite d’un état des lieux local en san­té envi­ron­ne­ment et dans l’élaboration d’une stra­té­gie locale au regard des enjeux pour leur popu­la­tion et leur territoire.

    Après une pré­sen­ta­tion de Proxi­care, et des dif­fé­rentes mis­sions accom­pa­gnées en tant que consul­tant sta­giaire, nous revien­drons sur la démarche nous ayant conduit à ce posi­tion­ne­ment. Nous pré­sen­te­rons ensuite les tra­vaux com­plé­men­taires nous ayant per­mis d’élaborer une pro­po­si­tion de valeur qui sus­cite d’ores-et-déjà l’intérêt de cibles et par­te­naires poten­tiels avec les­quels nous pour­sui­vons nos travaux.

    PARTIE 1 : PROXICARE, CABINET DE CONSEIL EN INNOVATION EN SANTE ET PROTECTION SOCIALE

    Accompagner les transformations de notre système de santé

    Proxi­care est un cabi­net de conseil spé­cia­li­sé en inno­va­tion en san­té et pro­tec­tion sociale. Fon­dé en 2015 à Paris, il se com­pose aujourd’hui de trois asso­ciées, une mana­ger, et 7 consul­tants et a réa­li­sé un chiffre d’affaires de 1,6 mil­lion d’euros en 2019.

    Proxi­care accom­pagne les acteurs de la san­té et de l’assurance san­té dans la construc­tion de stra­té­gies et de modèles notam­ment au regard des muta­tions du sec­teur de la san­té et des enjeux aux­quels il fait face : accès aux soins, chro­ni­ci­sa­tion des patho­lo­gies, tran­si­tion numé­rique, coor­di­na­tion des exer­cices ou encore sou­te­na­bi­li­té finan­cière du système.

    Face à ces trans­for­ma­tions, les acteurs du sec­teur s’orientant vers une approche ser­vi­cielle sont nom­breux et divers. Ain­si, Proxi­care accom­pagne aus­si bien des orga­nismes d’assurance san­té com­plé­men­taire, des acteurs des poli­tiques publiques (col­lec­ti­vi­tés ter­ri­to­riales, Agences Régio­nales de San­té), des offreurs de soins (struc­tures et pro­fes­sion­nels de san­té et du médi­co-social) que des indus­triels (du dis­po­si­tif médi­cal, de la e-san­té, ou pharmaceutiques).

    FIGURE 1 : TYPOLOGIE D'ACTEURS ACCOMPAGNES PAR PROXICARE

    On note­ra tou­te­fois que le cabi­net peut accom­pa­gner des acteurs externes au sec­teur de la san­té sur des thé­ma­tiques comme celle de la san­té au tra­vail à titre d’exemple.

    Un positionnement pour une approche décloisonnée de la santé

    Les expé­riences et exper­tises des consul­tants de Proxi­care sont diverses et com­plé­men­taires, appor­tant ain­si une vision et une mai­trise com­plète du sys­tème de san­té et de ses trans­for­ma­tions. Les consul­tants sont par ailleurs issus de for­ma­tions diverses : sciences poli­tiques, phar­ma­ceu­tique, com­merce ou encore ingé­nie­rie de la santé.

    Cette plu­ra­li­té d’expertises per­met d’apporter aux clients une approche décloi­son­née de la san­té, comme illus­tré dans la figure suivante.

    FIGURE 2 : LES EXPERTISES DE PROXICARE : UNE APPROCHE DECLOISONNEE DE LA SANTE

    Un accompagnement allant du conseil stratégique à l’accompagnement de la mise en œuvre opérationnelle

    Proxi­care accom­pagne ses clients aux dif­fé­rents stades de déve­lop­pe­ment de leurs pro­jets. L’accompagnement peut tout d’abord por­ter sur les phases d’avant-projet : études de mar­ché, iden­ti­fi­ca­tion des oppor­tu­ni­tés de déve­lop­pe­ment, cadrage et défi­ni­tion stra­té­gique et concep­tion de modèles économiques.

    Les mis­sions du cabi­net portent éga­le­ment sur la concep­tion des pro­jets, ser­vices et solu­tions que les clients sou­haitent déve­lop­per. Proxi­care inter­vient ain­si sur l’analyse des besoins et le desi­gn fonc­tion­nel, l’ingénierie des orga­ni­sa­tions, l’élaboration de stra­té­gies de déploie­ment et d’évaluation.

    Enfin, l’accompagnement appor­té par les consul­tants peut ser­vir la mise en œuvre et le déploie­ment opé­ra­tion­nel des pro­jets des clients : mon­tages par­te­na­riaux, pilo­tage et sui­vi de mise en place, conduite du chan­ge­ment, stra­té­gies de lob­bying, ou encore cel­lules d’appui aux pro­fes­sion­nels de san­té peuvent alors entrer dans le cadre des missions.

    L’organisation des missions

    Les mis­sions sont de durées très variables. Géné­ra­le­ment de quelques mois, ces der­nières peuvent s’étaler sur plu­sieurs années, où bien sur quelques jours uni­que­ment. L’obtention de mis­sions se fait soit par réponse à des appels d’offres, par sol­li­ci­ta­tion des clients ou par démar­chage direct de ces der­niers. La tari­fi­ca­tion se fait à la jour­née, avec une tari­fi­ca­tion dépen­dant du niveau de sénio­ri­té des consul­tants de l’équipe pro­po­sée pour l’accompagnement.
    Cette équipe est géné­ra­le­ment un tri­nôme com­po­sé d’une asso­ciée et/ou mana­ger, por­tant la res­pon­sa­bi­li­té du cabi­net ain­si que d’un ou deux consul­tants, alors de sénio­ri­té géné­ra­le­ment différente.

    Chaque consul­tant a alors un nombre de jours à allouer pour cha­cune des mis­sions sur les­quelles il inter­vient. Il a ain­si un niveau dit de « staf­fing » cor­res­pon­dant à la pro­por­tion de jour­nées dédiées aux clients par semaine. A titre d’exemple, un consul­tant un peut être une jour­née par semaine sur une mis­sion, et trois jours sur une seconde. Alors mis­sion­né à quatre jours sur la semaine, il a un niveau de staf­fing ou plan de charge de 80%.

    En paral­lèle des mis­sions, et notam­ment sur le temps non staf­fé, les consul­tants peuvent contri­buer à la visi­bi­li­té du cabi­net ou à son déve­lop­pe­ment com­mer­cial en écri­vant des articles, en réa­li­sant des fiches de fin de mis­sion à valo­ri­ser auprès de clients poten­tiels, ou encore en par­ti­ci­pant à l’élaboration de pro­po­si­tion commerciales.

    PARTIE 2 : ORGANISATION DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES

    Le pro­jet de fin d’études en tant que consul­tant en inno­va­tion en san­té s’est arti­cu­lé autour de 4 mis­sions et d’1 pro­jet de déve­lop­pe­ment d’une nou­velle offre com­mer­ciale pour Proxi­care. Nous reve­nons ici briè­ve­ment sur l’ensemble des tra­vaux ayant struc­tu­ré ces six mois, reflé­tant aus­si en par­tie la diver­si­té des mis­sions intro­duite dans la par­tie précédente.

    Afin de res­pec­ter la confi­den­tia­li­té des mis­sions des clients, ces der­niers ne sont pas cités et les noms et détails des mis­sions sont volon­tai­re­ment impré­cis et généralisés.

    • UNE CONTRIBUTION A 4 MISSIONS
    - Struc­tu­ra­tion de pro­jets opé­ra­tion­nels en réponses aux enjeux de san­té iden­ti­fiés au niveau d’une col­lec­ti­vi­té locale
    - Struc­tu­ra­tion d’un pro­jet d’innovation orga­ni­sa­tion­nelle dans la prise en charge d’une patho­lo­gie chro­nique pour un indus­triel de la san­té
    - Iden­ti­fi­ca­tion des impacts et moda­li­tés tech­niques de finan­ce­ment de rému­né­ra­tions for­fai­taires pour des orga­nismes d’assurance mala­die com­plé­men­taire
    - Cadrage de la fai­sa­bi­li­té d’une solu­tion d’aide au rem­bour­se­ment de télé­con­sul­ta­tions pour une start-up

    • LE DÉVELOPPEMENT D’UNE OFFRE COMMERCIALE 
    - Construc­tion et test d’une offre com­mer­ciale en san­té environnement

    Mission 1 - Structuration de projets opérationnels en réponses aux enjeux de santé identifiés au niveau d’une collectivité locale

    Objet

    Ana­ly­ser les enjeux de san­té sur le ter­ri­toire de la col­lec­ti­vi­té puis iden­ti­fier et struc­tu­rer des pro­jets opé­ra­tion­nels, inno­vants, répon­dant aux enjeux posés par le diagnostic. 

    Client

    Com­mu­nau­té d'agglomération

    Travaux menés dans le cadre du stage 

    • Diag­nos­tic du niveau d’accès aux soins de pre­mier recours (méde­cine géné­rale) sur les ter­ri­toires de la com­mu­nau­té d’agglomération
    • Diag­nos­tic de l’offre de soins ter­ri­to­riale, par­ti­cu­liè­re­ment concernant :
      • Les struc­tures d’exercice coor­don­né (ex. Mai­sons de San­té Pluriprofessionnelles) 
      • Les struc­tures à des­ti­na­tion des per­sonnes âgées dépendantes
      • Les solu­tions de télémédecine 

    Mission 2 - Structuration d’un projet d’innovation organisationnelle dans la prise en charge d’une pathologie chronique pour un industriel de la santé cadre

    Objet

    Dans le cadre du dis­po­si­tif de l’article 51 de la Loi de Finan­ce­ment de la Sécu­ri­té Sociale de 2018, des expé­ri­men­ta­tions d’innovations orga­ni­sa­tion­nelles, ados­sées à de nou­velles moda­li­tés de finan­ce­ment des soins sont en cours. Proxi­care a accom­pa­gné un indus­triel des dis­po­si­tifs médi­caux à construire sa lettre d’intention de pro­jet à dépo­ser en Agence Régio­nale de San­té (ARS). L’équipe a alors par­ti­ci­pé à la struc­tu­ra­tion et la conso­li­da­tion du pro­jet de san­té, notam­ment sur les points sui­vants : choix de la stra­té­gie de dépôt de dos­sier (natio­nal, régio­nal), cla­ri­fi­ca­tion des objec­tifs stra­té­giques et opé­ra­tion­nels, iden­ti­fi­ca­tion de la popu­la­tion cible, orga­ni­sa­tion du par­cours de soins, struc­tu­ra­tion du dis­po­si­tif expé­ri­men­tal et construc­tion du modèle de financement. 

    Client

    Indus­triel des dis­po­si­tifs médicaux

    Travaux menés dans le cadre du stage 

    • Contri­bu­tion à la réa­li­sa­tion de la pro­po­si­tion com­mer­ciale en amont de la mission
    • Ana­lyse des poli­tiques de san­té de la région cible et iden­ti­fi­ca­tion des prio­ri­tés aux­quelles rac­cro­cher le projet
    • Ana­lyse des pro­jets Article 51 ayant été vali­dés et fai­sant l’objet d’une expé­ri­men­ta­tion afin d’identifier les pro­jets por­tés par des indus­triels, inté­grant des dis­po­si­tifs médi­caux et solu­tions de télé­mé­de­cine pour ain­si appor­ter des élé­ments stra­té­giques pour l’élaboration de la lettre d’intention. Il s’agissait notam­ment d’analyser les stra­té­gies de dépôt rete­nues, le rôle por­té par les indus­triels ou encore les modes de finan­ce­ment des soins et tech­no­lo­gies proposés. 
    • Iden­ti­fi­ca­tion, sur la région rete­nue, des dis­po­si­tifs de coor­di­na­tion des soins mis en place et solu­tion de e-Santé

    Mission 3 - Identification des impacts et modalités techniques de financement de rémunérations forfaitaires pour des organismes d’assurance maladie complémentaire

    Objet

    Ana­ly­ser les nou­velles moda­li­tés de finan­ce­ment des soins au for­fait (au sui­vi des patients, à l’épisode de soins à la qua­li­té) ten­dant à se sub­sti­tuer aux moda­li­tés de finan­ce­ment actuelles telles que la tari­fi­ca­tion à l’activité, ou s’insérer en com­plé­ment de celles-ci, et iden­ti­fier les impacts sur le modèle des orga­nismes d’assurance mala­die complémentaire. 

    Client

    Repré­sen­tant d’organismes d’assurance mala­die complémentaire

    Travaux menés dans le cadre du stage 

    • Ana­lyse des cahiers des charges des expé­ri­men­ta­tions visant le déploie­ment de nou­veaux modes de finan­ce­ment de la santé
    • Modé­li­sa­tion des expé­ri­men­ta­tions et de la com­po­si­tion des nou­veaux for­faits à venir
    • Ana­lyse du modèle de l’assurance et des impacts des nou­veaux modes de rému­né­ra­tions sur celui-ci
    • Iden­ti­fi­ca­tion des posi­tion­ne­ments les plus favo­rables aux orga­nismes com­plé­men­taires sur ces nou­veaux for­faits, notam­ment au regard des enjeux stra­té­giques, poli­tiques et tech­niques asso­ciés aux flux de données

    Mission 4 - Cadrage de la faisabilité d’une solution d’aide au remboursement de téléconsultations pour une start-up

    Objet

    Accom­pa­gner une start-up déve­lop­pant une appli­ca­tion de e-San­té cen­trée sur l’accompagnement per­son­na­li­sé du patient dans son par­cours de soins, et offrant notam­ment un ser­vice de télé­con­sul­ta­tion. L’intervention de Proxi­care a alors repo­sé sur une ana­lyse des moda­li­tés de télé­trans­mis­sion des feuilles de soins, appli­quées aux situa­tions de télé­con­sul­ta­tion, afin d’identifier les fonc­tion­na­li­tés à déve­lop­per sur l’application de la start-up pour faci­li­ter l’expérience patient rela­tive au rem­bour­se­ment de ses frais de san­té, en l’absence de tiers payant. 

    Client

    Start-up spé­cia­li­sée en e-San­té et intel­li­gence artificielle

    Travaux menés dans le cadre du stage 

    • Pré­sen­ta­tion du fonc­tion­ne­ment du sys­tème de rem­bour­se­ment des soins en France
    • Iden­ti­fi­ca­tion des condi­tions de rem­bour­se­ment des téléconsultations
    • Iden­ti­fi­ca­tion des cas d’usages patient en fonc­tion du type de pro­fes­sion­nel de san­té consul­té, de la pra­tique ou non de la télé­trans­mis­sion par le pro­fes­sion­nel et ain­si des infor­ma­tions et docu­ments à trans­mettre aux patients, rela­tifs au rem­bour­se­ment de sa téléconsultation
    • Struc­tu­ra­tion de macro­pro­ces­sus et ana­lyse fonc­tion­nelle afin d’apporter des élé­ments de cadrage pour la conduite d’études de fai­sa­bi­li­té tech­nique et juri­dique néces­saire pour le déve­lop­pe­ment de l’application

    Développement commercial - Conception d’une offre commerciale en santé environnement

    Objet

    Réa­li­sa­tion d’une étude de posi­tion­ne­ment sur le sujet de la san­té envi­ron­ne­ment et éla­bo­ra­tion d’une offre com­mer­ciale pour le cabinet. 

    Travaux menés dans le cadre du stage 

    Tra­vaux pré­sen­tés dans le pré­sent rap­port, à savoir : 

    • Iden­ti­fi­ca­tion des acteurs de la san­té envi­ron­ne­ment et des pro­jets et actions asso­ciés au niveau national
    • Seg­men­ta­tion macro du mar­ché pour choix d’un posi­tion­ne­ment à approfondir
    • Appro­fon­dis­se­ment d’un seg­ment de mar­ché : envi­ron­ne­ment (notam­ment poli­tique), lit­té­ra­ture scien­ti­fique, acteurs du mar­ché, bench­mark et actions conduites au sein des territoires
    • Éla­bo­ra­tion d’une offre d’accompagnement des villes 
    • Test de l’offre auprès d’experts et cibles potentielles

    PARTIE 3 : CONSTRUCTION D’UNE OFFRE EN SANTÉ ENVIRONNEMENTALE : Retour sur la démarche

    Origine du projet

    Conscientes qu’une action forte est atten­due pour la pré­ser­va­tion de notre envi­ron­ne­ment, que ce soit au niveau des pou­voirs publics ou du grand public, mais aus­si empreintes de convic­tions pro­fes­sion­nelles et per­son­nelles, les asso­ciées et mana­ger du cabi­net avaient la volon­té de se posi­tion­ner sur la san­té envi­ron­ne­ment. C’est ain­si que mon stage a été mis à pro­fit du déve­lop­pe­ment du posi­tion­ne­ment de Proxi­care sur le sujet. 

    Si les pré­oc­cu­pa­tions envi­ron­ne­men­tales mon­tantes au sein de notre socié­té se jus­ti­fient par la dégra­da­tion de notre envi­ron­ne­ment natu­rel notam­ment à tra­vers nos modes de vies, elles sont tout autant fon­dées sur la connais­sance accrue des impacts de la qua­li­té des milieux qui nous entourent sur notre santé. 

    Fort de son exper­tise en conduite de diag­nos­tics, en concep­tion de stra­té­gies et pro­jets de san­té, tout en inté­grant les enjeux de notre sys­tème de san­té (pré­ven­tion, numé­rique, coor­di­na­tion…) Proxi­care sou­hai­tait dès le début d’année conduire une étude de mar­ché afin d’identifier les oppor­tu­ni­tés de déve­lop­pe­ment d’activité.

    Objectifs

    Le pro­jet avait pour objec­tif de mieux com­prendre le contexte de la san­té envi­ron­ne­ment, et d’analyser le ou les mar­chés ados­sés, afin d’identifier un ou plu­sieurs posi­tion­ne­ments pour les­quels il serait per­ti­nent de déve­lop­per une offre com­mer­ciale pour Proxicare.

    De manière plus pré­cise, il s’agissait : 

    • De défi­nir ce que l’on entend par san­té envi­ron­ne­ment, et d’identifier les thé­ma­tiques sous-jacentes.
    • D’analyser l’environnement poli­tique, régle­men­taire, ou encore socio-éco­no­mique qui ont trait à la san­té environnement
    • Iden­ti­fier les acteurs de la san­té envi­ron­ne­ment : Qui prend la parole sur le sujet ? Qui agit et à quels niveaux ? Quelles sont les acteurs éco­no­miques, et quelles sont leurs modes d’intervention ?
    • Réa­li­ser une seg­men­ta­tion du mar­ché ; c’est-à-dire iden­ti­fier dif­fé­rentes caté­go­ries de clients poten­tiels pour les­quels une offre iden­tique ou dif­fé­rente peut être développée
    • Se posi­tion­ner sur un ou plu­sieurs seg­ments et appro­fon­dir leur ana­lyse (envi­ron­ne­ment, acteurs, marché…)
    • Déve­lop­per une pro­po­si­tion de valeur pour le ou les seg­ments retenus
    • Tes­ter cette pro­po­si­tion auprès de cibles poten­tielles, et l’adapter le cas échéant

    Pilotage et organisation

    Les tra­vaux ont été ini­tiés dès le début du mois de février, sous le contrôle de la mana­ger de l’équipe. Ils se sont orga­ni­sés sur les six mois de tra­vail, en sui­vant quatre phases, comme suit : 

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    Figure 3 : Orga­ni­sa­tion des tra­vaux de déve­lop­pe­ment d'offre com­mer­ciale sur le semestre

    L’essentiel des recherches et syn­thèses, notam­ment sur les deux pre­mières phases a été réa­li­sé par mes soins, avec l’appui de la mana­ger qui com­plé­tait ces tra­vaux au besoin. Les deux phases sui­vantes ont fait l’objet d’un tra­vail rap­pro­ché avec la mana­ger, néces­si­tant une expé­rience com­mer­ciale afin de pré­ci­ser et orien­ter en consé­quent les sup­ports que nous pro­dui­sions. Cha­cune des fins de phrase était l’occasion de pré­sen­ter les résul­tats en ate­lier de tra­vail interne avec les asso­ciées du cabi­net. Ces moments de res­ti­tu­tion et par­tage étaient éga­le­ment l’occasion d’être chal­len­gés par les asso­ciées afin d’affiner et adap­ter les résul­tats de nos tra­vaux le cas échéant. 

    Démarche et méthode

    Comme intro­duit par la pré­sen­ta­tion de l’organisation des tra­vaux, la démarche du déve­lop­pe­ment d’offre s’est struc­tu­rée en quatre phases :

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    Figure 4 : Phases du déve­lop­pe­ment de l'offre commerciale

    En paral­lèle de la phase 4, un appel d’offre de la Métro­pole Gre­noble Alpes a été publié. Celui-ci était plei­ne­ment en phase avec la pro­po­si­tion de valeur que nous déve­lop­pions. Nous avons donc déci­dé de nous posi­tion­ner sur la réponse à cet appel d’offre et avons donc éla­bo­ré une pro­po­si­tion com­mer­ciale qui sera remise pour le 1er septembre. 

    Éléments de méthode

    Phase 1 – Ana­lyse de mar­ché préliminaire
    Les tra­vaux de la phase 1 ont essen­tiel­le­ment consis­té en des recherches docu­men­taires, à tra­vers de mul­tiples res­sources en ligne : pou­voirs publics, asso­cia­tions, orga­ni­sa­tions inter­na­tio­nales, presse…

    La syn­thèse de ces recherches a ain­si repris les élé­ments les plus per­ti­nents, à savoir : 
    - La défi­ni­tion de la san­té envi­ron­ne­ment et l’identification des thé­ma­tiques sous-jacentes pré­pon­dé­rantes
    - La place qu’occupe le réchauf­fe­ment cli­ma­tique dans ce contexte
    - La struc­tu­ra­tion des poli­tiques publiques sur le plan natio­nal
    - L’identification des acteurs de la san­té envi­ron­ne­ment
    - Des exemples d’actions / pro­jets en san­té envi­ron­ne­ment

    Cette syn­thèse a été com­plé­té par une pro­po­si­tion de seg­men­ta­tion de mar­ché afin d’identifier un ou plu­sieurs seg­ments à ana­ly­ser. Nous avons alors rete­nu un seg­ment, celui des col­lec­ti­vi­tés locales, et en par­ti­cu­lier des villes. 
    Phase 2 – Ana­lyse appro­fon­die du seg­ment retenu
    Nous sou­hai­tions tes­ter une pro­po­si­tion dont une des plus fortes valeurs était le fon­de­ment scien­ti­fique. Ain­si, nous éla­bo­re­rions un diag­nos­tic en san­té envi­ron­ne­ment pour un ter­ri­toire, et chif­fre­rions, au regard de la lit­té­ra­ture, les impacts de l’environnement sur la san­té. Nous uti­li­se­rions ensuite ce diag­nos­tic pour construire un plan d’action local en san­té. 

    Par­tant de cette ambi­tion, il fal­lait dès lors : 
    - Iden­ti­fier les don­nées et indi­ca­teurs dis­po­nibles au niveau des ter­ri­toires
    - Pas­ser en revue la lit­té­ra­ture scien­ti­fique afin de recen­ser les liens éta­blis entre fac­teurs envi­ron­ne­men­taux et san­té, notam­ment et sur­tout quan­ti­ta­tifs

    Puis, il s’agissait d’analyser le mar­ché autour de cette approche, et ain­si de repé­rer : 
    - Les types d’actions entre­prises au niveau des col­lec­ti­vi­tés en san­té envi­ron­ne­ment
    - Les acteurs éco­no­miques pou­vant por­ter ces actions

    Ces élé­ments ont été essen­tiels pour mieux pon­dé­rer les atouts du cabi­net et de bien cadrer le champ d’application de la pro­po­si­tion de valeur. 
    Phase 3 – Concep­tion de la pro­po­si­tion de valeur
    Nous avons exploi­té les résul­tats des deux pre­mières phases avec pour objec­tif de créer une pro­po­si­tion de valeur pré­sen­tant les points sui­vants : 
    - Une intro­duc­tion sur la san­té envi­ron­ne­ment et ses enjeux
    - Une approche par les enjeux des col­lec­ti­vi­tés locales que le sujet vient sou­le­ver et les res­sources dont ces der­nières dis­posent
    - Les fon­de­ments de la pro­po­si­tion d’accompagnement de Proxi­care
    - La démarche Proxi­care pro­po­sée

    Cette concep­tion s’est en par­tie appuyée sur des échanges entre­te­nus avec un méde­cin can­cé­ro­logue expert des approches inté­gra­tives de la san­té, ain­si qu’avec une méde­cin aller­go­logue en res­pon­sa­bi­li­té au sein d’un orga­nisme de sur­veillance de la qua­li­té de l’air régional. 
    Phase 4 – Test et amé­lio­ra­tion de la pro­po­si­tion de valeur
    L’offre a été tes­tée auprès d’une agglo­mé­ra­tion de +100 000 habi­tants dont un nou­vel adjoint est entré en fonc­tion avec un por­te­feuille nou­vel­le­ment créé regrou­pant tran­si­tion éco­lo­gique et san­té. 

    Le test de la pro­po­si­tion porte plu­sieurs objec­tifs : 
    - Confir­mer les enjeux des col­lec­ti­vi­tés locales, et leurs moyens mis à dis­po­si­tion
    - Son­der l’intérêt poli­tique pour une offre d’accompagnement croi­sant san­té et envi­ron­ne­ment
    - Com­prendre les logiques de prise de déci­sion et prio­ri­tés d’élus locaux

    La pro­po­si­tion de valeur est alors affi­née en fonc­tion des retours. Cou­rant fin aout et sep­tembre, cette démarche de test se pour­sui­vra auprès de nou­velles col­lec­ti­vi­tés. 

    + Appel d’offre de Gre­noble Alpes Métro­pole 
    Début juillet, un appel d’offre de Gre­noble-Alpes Métro­pole a été publié. Étant en phase avec la pro­po­si­tion de valeur que nous déve­lop­pions, notre cabi­net a déci­dé de se posi­tion­ner sur la réponse. Nous avons ain­si dès mi-juillet com­men­cé pré­pa­rer notre réponse et notre pro­po­si­tion com­mer­ciale, qui sera sou­mise avant le 1er sep­tembre. 
    L’appel d’offre porte l’intitulé sui­vant : « État des lieux de la san­té des habi­tants de la Métro­pole gre­no­bloise et étude de l'impact des déter­mi­nants envi­ron­ne­men­taux sur la san­té ». Il fait le lien avec une par­tie de notre pro­po­si­tion de valeur, que nous avons repris et adap­té au contexte. Cet appel d’offre est alors une oppor­tu­ni­té sup­plé­men­taire de tes­ter notre pro­po­si­tion et notre approche de la san­té environnement. 

    PARTIE 4 : CONSTRUCTION D’UNE OFFRE EN SANTÉ ENVIRONNEMENTALE : Résultats

    Retour sur l'étude de marché

    Nous repre­nons ici les résul­tats des tra­vaux ayant été les plus struc­tu­rant dans le pro­ces­sus d’élaboration de l’offre com­mer­ciale pré­sen­tée en par­tie 5.

    Quel périmètre pour la santé environnement ?

    Si nous avons tous conscience de l’existence de liens entre envi­ron­ne­ment et san­té, et que ces deux sujets sont sou­vent ame­nés à être trai­tés de manière croi­sée, il reste bien sou­vent mécon­nu que la « san­té envi­ron­ne­ment » est une approche, une dis­ci­pline, qui trouve une réelle défi­ni­tion, notam­ment depuis la décla­ra­tion d’Helsinki de l’Organisation Mon­diale de la San­té (OMS) de 1994. 

    « La san­té envi­ron­ne­men­tale com­prend les aspects de la san­té humaine, y com­pris la qua­li­té de la vie, qui sont déter­mi­nés par les fac­teurs phy­siques, chi­miques, bio­lo­giques, sociaux, psy­cho­so­ciaux et esthé­tiques de notre environnement.Elle concerne éga­le­ment la poli­tique et les pra­tiques de ges­tion, de résorp­tion, de contrôle et de pré­ven­tion des fac­teurs envi­ron­ne­men­taux sus­cep­tibles d’affecter la san­té des géné­ra­tions actuelles et futures. »
    Décla­ra­tion d’Helsinki sur l'action pour l'environnement et la san­té en Europe de l’OMS, 1994.

    Cette défi­ni­tion nous montre l’importance du champ d’application de la san­té envi­ron­ne­ment. Pour mieux com­prendre cette défi­ni­tion, le guide Agir pour un urba­nisme favo­rable à la san­té » éla­bo­ré par l’EHESP et la Direc­tion Géné­rale des Soins [1], pro­pose une « concep­tion glo­bale de la san­té selon 4 caté­go­ries de déter­mi­nants », comme repré­sen­té dans la figure suivante. 

    Figure 5 : Concep­tion glo­bale de la san­té selon 4 caté­go­ries de déter­mi­nants, selon le guide "Agir pour un urba­nisme favo­rable à la san­té" [1]

    Cette approche s’est révé­lée par­ti­cu­liè­re­ment éclai­rante, per­ti­nente, et utile pour nos tra­vaux. Elle nous a per­mis de mieux struc­tu­rer nos idées mais aus­si de déli­mi­ter le péri­mètre que l’on sou­hai­tait pour les actions que nous pour­rions mener, ce sur quoi ne revien­drons lorsque nous trai­te­rons du positionnement. 

    Quelle structuration des politiques publiques ?

    La san­té envi­ron­ne­ment fait l’objet de poli­tiques publiques par­ti­cu­lières depuis plus de 15 ans en France. En 2004, afin de répondre aux objec­tifs de la loi de san­té publique, visant notam­ment à ren­for­cer la pré­ven­tion des risques sani­taires liés à l'environnement, le pre­mier Plan Natio­nal San­té Envi­ron­ne­ment (PNSE1) a été mis en place pour une durée de quatre ans [2]. Celui-ci est alors cen­tré sur la qua­li­té des milieux et ses déter­mi­nants que sont les conta­mi­nants (bio­lo­giques, chi­miques, phy­siques) et les nui­sances (bruit, insa­lu­bri­té...) qu’ils véhi­culent, ain­si que les chan­ge­ments envi­ron­ne­men­taux (varia­tion cli­ma­tique, biodiversité...). 

    Le 4ème PNSE inti­tu­lé « Mon envi­ron­ne­ment, ma san­té » est actuel­le­ment atten­du [3]. Copi­lo­té par les minis­tères de la Tran­si­tion éco­lo­gique et de la San­té, il inci­te­ra par­ti­cu­liè­re­ment aux actions au plus proche des ter­ri­toires, dans la lignée du PNSE3. Ses objec­tifs pour la période 2020-2024 sont les suivants : 

    • Mieux connaître les expo­si­tions et les effets de l’environnement sur la san­té des popu­la­tions (« exposome »)
    • Infor­mer, com­mu­ni­quer et for­mer les pro­fes­sion­nels et les citoyens
    • Réduire les expo­si­tions envi­ron­ne­men­tales affec­tant notre santé
    • Démul­ti­plier les actions concrètes menées dans les territoires

    Au niveau régio­nal, les PNSE sont suc­ces­si­ve­ment décli­nés en Plan Régio­naux San­té Envi­ron­ne­ment (PRSE), co-pilo­tés par les Agences Régio­nales de San­té (ARS) et les Pré­fets de région. Les Régions sont éga­le­ment inci­tées à prendre part à la gou­ver­nance de ces plans. Ces plans per­mettent de fixer des objec­tifs et plans d’actions en cohé­rence à la fois avec les objec­tifs natio­naux, mais aus­si avec les enjeux et contraintes diverses des régions du territoire.

    Enfin, au niveau des villes et agglo­mé­ra­tion, des Plans Locaux San­té Envi­ron­ne­ment (PLSE) peuvent voir le jour, comme à Paris notam­ment. À défaut, la poli­tique locale de san­té envi­ron­ne­ment peut éga­le­ment être inté­grée comme un axe d’un Plan Local de San­té ou Plan Muni­ci­pal de San­té, ou encore à tra­vers les Contrats Locaux de San­té, por­tés conjoin­te­ment par la col­lec­ti­vi­té et l’ARS. Cepen­dant, ces col­lec­ti­vi­tés locales n’ont aucune obli­ga­tion à mettre en place ce type de plan.

    Qui agit pour la santé environnement ? 

    Afin de bien com­prendre l’environnement des acteurs de la san­té envi­ron­ne­ment, il est appa­ru plus confor­table de le faire en deux temps : iden­ti­fier les rôles, puis les acteurs. On observe en effet que cet envi­ron­ne­ment est bien trop com­plexe pour clas­ser les acteurs par type d’intervention. 

    Les sché­mas ci-des­sous tentent ain­si de dres­ser un tableau rela­ti­ve­ment com­plet des types d’intervention et de struc­tures que l’on peut obser­ver dans le domaine la san­té environnement. 

    Figure 6 : Recen­se­ment des rôles ou types d'intervention dans le domaine de la san­té environnement

    Cha­cun de ces rôles peut être por­té par une plu­ra­li­té d’acteurs, qui inter­viennent pour cer­tains sur de nom­breux aspects. Il nous a en ce sens pas été pos­sible de réa­li­ser un sché­ma des rela­tions inter-orga­ni­sa­tion­nelles, et c’est ain­si que nous conten­tons d’une pré­sen­ta­tion des acteurs place. 

    Figure 7 : Les acteurs iden­ti­fiés sur le sec­teur de la san­té environnement

    Afin d’apporter pré­ci­sions et éclai­rage, on entend par : 

    • Ins­ti­tu­tions inter­na­tio­nales : orga­ni­sa­tions telles que l’Union Euro­péenne ou l’Organisation Mon­diale de la Santé…
    • Pou­voirs publics : gou­ver­ne­ment, col­lec­ti­vi­tés locales (région, dépar­te­ment, ville), ARS…
    • Grou­pe­ments d’experts et ins­tances consul­ta­tives : des ins­ti­tu­tions et orga­ni­sa­tions telles que San­té Publique France, le Haut Conseil de la San­té Publique, le Grou­pe­ment d’experts Inter­gou­ver­ne­men­tal sur l’Évolution du Cli­mat (GIEC)…
    • Orga­nismes à fonc­tion envi­ron­ne­men­tale : Agence de l'Environnement et de la Maî­trise de l'Énergie (ADEME), Fédé­ra­tion Atmo France, Agence natio­nale de sécu­ri­té sani­taire de l'alimentation, de l'environnement et du tra­vail (Anses)…
    • Cabi­nets de conseils : cabi­nets spé­cia­li­sés en envi­ron­ne­ment ou plus rare­ment en san­té envi­ron­ne­ment, pou­vant être notam­ment des pro­fes­sion­nels de san­té indé­pen­dants recon­ver­tis en le conseil
    • Fon­da­tions : fon­da­tions pre­nant posi­tion ou sou­te­nant des actions en faveur de la san­té envi­ron­ne­ment, comme la Fon­da­tion de France, la Fon­da­tion San­té Envi­ron­ne­ment de la Mutua­li­té Familiale… 
    • Asso­cia­tions : asso­cia­tions à voca­tion santé/environnement (ex : le Réseau Envi­ron­ne­ment San­té) ou pre­nant posi­tion sur ce domaine (ex : Croix Rouge)…
    • Pro­fes­sion­nels de san­té : pro­fes­sion­nels de san­té en géné­ral, Conseillers Médi­caux en Envi­ron­ne­ment Inté­rieur (CMEI), éco-infirmiers… 
    • Éta­blis­se­ment de for­ma­tion : éta­blis­se­ments d’enseignement supé­rieur dis­pen­sant des for­ma­tions spé­cia­li­sées en san­té envi­ron­ne­ment ou inté­grant des uni­tés d’enseignement spé­cia­li­sés dans le cadre de for­ma­tions plus glo­bales : uni­ver­si­tés, École des Hautes Études en San­té Publique (EHESP), Ins­ti­tut de For­ma­tion en San­té Envi­ron­ne­ment (IFSEN)…
    • Éta­blis­se­ments de recherche : labo­ra­toires / ins­ti­tu­tions condui­sant en tout ou par­tie des recherches en san­té envi­ron­ne­ment : uni­ver­si­tés, CNRS, Inserm, INERIS, pro­jets de recherche de l’Union Européenne… 
    • Assu­reurs : acteurs de l’assurance pre­nant la parole ou s’engageant sur le sujet, comme la Fédé­ra­tion Fran­çaise des Assu­reurs (FFA) à tra­vers son asso­cia­tion Assu­rance Prévention… 
    • Toute struc­ture publique ou pri­vée : ensemble des acteurs s’engageant pour des démarches en faveur de la san­té envi­ron­ne­ment : une école, une entre­prise (dans le cadre de sa stra­té­gie RSE par exemple), un éta­blis­se­ment de santé…

    A ce stade, une revue des pro­jets exis­tants a été réa­li­sée afin de prendre conscience des moda­li­tés d’interventions un peu plus pré­cises de cha­cun des acteurs, ce qui s’est avé­ré utile dans la struc­tu­ra­tion de la seg­men­ta­tion de mar­ché pro­po­sée ci-après. 

    Proposition de segmentation, au regard des attentes de Proxicare

    L’observation des actions conduites en matière de san­té envi­ron­ne­ment nous a per­mis d’identifier des ten­dances, des acteurs à pri­vi­lé­gier au regard des acti­vi­tés du cabi­net. Cette ana­lyse nous a conduit à pro­po­ser une seg­men­ta­tion du mar­ché lisible mais simplifiée. 

    Ci-des­sous nous pré­sen­tons tout d’abord les types d’interventions envisageables. 

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    Figure 8 : Types d'interventions envi­sa­geable au regard de l'analyse pré­li­mi­naire et des acti­vi­tés de Proxicare

    Pour cha­cun de ces types d’interventions, il est évident que l’on ne se situe pas sur le même niveau de gra­nu­la­ri­té. Cer­tains types sont déjà axés sur des acteurs en par­ti­cu­liers (Indus­trie : pro­duits, ser­vices et pro­jets), et d’autres peuvent s’inclure les uns dans les autres (Sen­si­bi­li­sa­tion et pré­ven­tion VS Plans San­té Envi­ron­ne­ment). Cette caté­go­ri­sa­tion était cepen­dant suf­fi­sante à ce stade pour notre prise de décision. 

    Nous met­tions alors ces inter­ven­tions au regard d’une car­to­gra­phie sim­pli­fiées des acteurs, comme pré­sen­tée ci-dessous.

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    Figure 9 : Car­to­gra­phie sim­pli­fiée des acteurs de la san­té envi­ron­ne­ment au regard de nos ana­lyses et des acti­vi­tés de Proxicare

    Ces élé­ments ont per­mis de construire la seg­men­ta­tion de mar­ché qui suit. 

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    Figure 10 : Seg­men­ta­tion de mar­ché pro­po­sée à l'issu de l'analyse de mar­ché préliminaire

    Cette seg­men­ta­tion nous a per­mis d’évaluer, au regard des pré­cé­dentes ana­lyses et des expé­riences et pres­sen­ti­ments de cha­cun, l’opportunité asso­ciée aux dif­fé­rents croi­se­ments. Il appa­rais­sait ici inté­res­sant d’approfondir des seg­ments très divers avec un fort poten­tiel d’innovation impor­tant, notam­ment sur : 

    • La construc­tion de par­cours de soins pour des éta­blis­se­ments de san­té, avec une approche for­te­ment pré­ven­tive inhé­rente à la san­té envi­ron­ne­ment, encore peu inté­grée dans les offres de soins, mais pour autant en cohé­rence avec les orien­ta­tions actuelles des poli­tiques publiques (san­té envi­ron­ne­ment, pré­ven­tion (dont des patho­lo­gies chroniques)).
    • L’accompagnement d’industriels dans l’intégration des risques sani­taires asso­ciés à l’exposition à des pol­luants ou nui­sances envi­ron­ne­men­tales dans la concep­tion ou le déploie­ment de pro­duits, ser­vices ou pro­jets. Cela pour­rait s’appliquer pour des indus­triels de pro­duits des­ti­nés aux tra­vaux inté­rieurs (ayant un impact sur la qua­li­té de l’air inté­rieur), aux pro­duits cos­mé­tiques ou d’hygiène, à des pro­duits de san­té, et poten­tiel­le­ment à des ser­vices envi­ron­nants qui res­te­raient à identifier. 
    • L’accompagnement de col­lec­ti­vi­tés locales dans la connais­sance et le diag­nos­tic des enjeux de leur ter­ri­toire et la construc­tion de plans d’actions en san­té envi­ron­ne­ment, qui est le seg­ment qui a été retenu. 
      • Nous nous sommes alors foca­li­sés sur les moyennes et grands villes / agglo­mé­ra­tions (glo­ba­le­ment de 30 000 à 200 000 habi­tants), étant en posi­tion de pou­voir construire de grands pro­jets sur les thé­ma­tiques qui nous inté­ressent ici et pou­vant mobi­li­ser des moyens pour les réaliser. 

    Les villes et la santé environnement

    Revue de la littérature et données exploitables

    Afin d’identifier un poten­tiel mar­ché pour l’accompagnement des col­lec­ti­vi­tés locales sur le sujet de la san­té envi­ron­ne­ment, il nous parais­sait tout d’abord pri­mor­dial d’identifier les don­nées pou­vait être exploi­tées pour cela.

    On iden­ti­fiait ici deux types de données :

    • Les don­nées de la lit­té­ra­ture per­met­tant de faire des liens entre des polluants/nuisibles et des effets sanitaires
    • Les don­nées dis­po­nibles au niveau d’un ter­ri­toire rela­tives aux niveaux d’exposition aux dif­fé­rents pol­luants et nuisibles

    Notre objec­tif ini­tial était d’être en capa­ci­té de conduire une revue de lit­té­ra­ture des effets avé­rés, avec de forts taux de cer­ti­tude, et notam­ment relayés par des revues à fac­teur d’impact éle­vé ou d’autres sources ins­ti­tu­tion­nelles telles que San­té Publique France, et ce afin de pro­po­ser des diag­nos­tics et plans d’actions qui se fondent sur une lit­té­ra­ture robuste et mise à jour.

    Le sujet de la san­té envi­ron­ne­ment est si vaste qu’il nous a fal­lu dif­fé­ren­cier notre approche en fonc­tion des thé­ma­tiques étu­diées. En effet, un sujet comme la qua­li­té de l’air béné­fi­cie de recherches et d’un enca­dre­ment régle­men­taire de longue date et nous appor­te­ra des élé­ments bien plus pré­cis, quan­ti­ta­tifs et exhaus­tifs rela­tifs aux impacts sani­taires, en com­pa­rai­son à des sujets plus émer­gents tels que les per­tur­ba­teurs endo­cri­niens ou les ondes électromagnétiques. 

    Cette étape nous a été pré­cieuse puisqu’elle nous a per­mis de nous rendre compte de l’état de l’art, de ses dis­pa­ri­tés, et ain­si de la réelle valeur ajou­tée que nous pou­vions pro­mettre à tra­vers notre offre. Sur cha­cun des sujets à trai­ter, nous condui­rons une revue actua­li­sée de la lit­té­ra­ture en iden­ti­fiant les impacts majeurs des fac­teurs envi­ron­ne­men­taux sur notre san­té, en iden­ti­fier les publics les plus vul­né­rables, et en iden­ti­fiant les zones d’ombres sur les­quelles nous ne dis­po­sons pas de résul­tats scien­ti­fiques par­ti­cu­liers pour jus­ti­fier des actions, mais dont les fais­ceaux de preuves suf­fisent à jus­ti­fier des mesures de pré­cau­tion notamment.

    Les col­lec­ti­vi­tés locales dis­posent enfin de don­nées rela­tives aux niveaux d’exposition aux dif­fé­rents nui­sibles dif­fé­rentes en fonc­tion des poli­tiques sani­taires en place, des équi­pe­ments de mesure en place et des diag­nos­tics conduits dans le cadre de dif­fé­rents pro­jets sur le ter­ri­toire (par la ville, l’ARS, l’Observation Régio­nal de la San­té, ou par un orga­nisme de sur­veillance ou de pro­tec­tion de l’environnement). Proxi­care pour­raient mettre son exper­tise des diag­nos­tics de san­té à pro­fit pour recen­ser ces don­nées et venir les croi­ser avec les don­nées de revue scien­ti­fique afin d’adapter l’état des lieux aux réa­li­tés du territoire.

    Identification des actions à accompagner

    Un bench­mark des actions conduites dans les villes a été réa­li­sé afin d’identifier les thé­ma­tiques sur les­quelles les villes s’engagent, les niveaux d’intervention (pré­ven­tion des expo­si­tions ou réduc­tion des sources de pol­luants par exemples). 

    Les plans d’action de 5 villes ont été ana­ly­sés (Aix-les-Bains [4], Gre­noble [5], Nantes [6], Paris [7], Reims [8]). Face à leur diver­si­té, ces actions ont été caté­go­ri­sées selon deux critères : 

    • Le domaine d’intervention de la ville concer­né, qui nous a sem­blé être par­ti­cu­liè­re­ment struc­tu­rant pour com­prendre la construc­tion des plans en san­té envi­ron­ne­ment au sein des villes et ain­si nous orien­ter dans la manière d’approcher ces der­nières. Ces domaines d’intervention sont notam­ment les sui­vants : trans­port, habi­tat, amé­na­ge­ment du ter­ri­toire, action sociale, hygiène et sécu­ri­té sani­taire, jeunesse…
    • La nature de cette action : prise d’engagement (ex : charte), recherche, veille, édu­ca­tion, sen­si­bi­li­sa­tion, pré­ven­tion secon­daire, contrôle et répres­sion, mise en place d’incitations finan­cières… qui nous per­met­tait de voir com­ment se posi­tion­ner par rap­port à la nature des actions que Proxi­care est en capa­ci­té de conduire.

    Nous iden­ti­fions dès lors dif­fé­rentes caté­go­ries d’actions sur les­quelles Proxi­care serait en capa­ci­té d’apporter son expertise : 

    Sen­si­bi­li­sa­tion et infor­ma­tion de la popu­la­tion ou des pro­fes­sion­nels de san­té aux enjeux de la san­té envi­ron­ne­ment
    Pro­mo­tion des usages afin d’inciter la popu­la­tion à une modi­fi­ca­tion des gestes et pra­tiques per­met­tant de réduire les impacts indi­vi­duels des fac­teurs envi­ron­ne­men­taux
    Mesures de réduc­tion de l'exposition aux risques de la popu­la­tion en accom­pa­gnant les publics vul­né­rables et les patients dans la trans­for­ma­tion de leur mode de vie
    Ren­for­ce­ment de l’accès aux ser­vices de san­té afin d’accompagner les publics le plus pré­co­ce­ment pos­sible dans la ges­tion des troubles de san­té pro­vo­qués ou ren­for­cés par des fac­teurs envi­ron­ne­men­taux
    Amé­lio­ra­tion de la prise en charge des patients en créant ou ren­for­çant des filières de prise en charge des troubles et patho­lo­gies pro­vo­quées ou aggra­vées par des fac­teurs environnementaux

    Ces actions rele­vant des dif­fé­rents niveaux de pré­ven­tion[1] peuvent alors for­mer le cœur d’une stra­té­gie locale en san­té envi­ron­ne­men­tale basée sur un état des lieux ter­ri­to­rial. Le bench­mark des actions nous a cepen­dant mon­tré que le péri­mètre des stra­té­gies en san­té envi­ron­ne­ment est la plu­part du temps plus large et embarque des actions de construc­tion d’un urba­nisme favo­rable à la san­té. Ain­si, nom­breuses sont les actions pou­vant rele­ver de com­pé­tences per­met­tant d’orienter les poli­tiques de réno­va­tion de l’habitat, du trans­port, de la ges­tion des espaces verts… Cela cor­res­pond alors à la dimen­sion « cadre de vie » pré­sen­té dans la figure 5 (page 22). Au regard des com­pé­tences et exper­tises de Proxi­care, nous arbi­trions en ate­lier interne que nous rédui­rions notre action aux 5 caté­go­ries pré­sen­tées ci-des­sus, prin­ci­pa­le­ment au regard des élé­ments com­po­sants de la qua­li­té des milieux de l’environnement (voir figure 5). 


    [1] Pri­maire : réduc­tion du risque d’apparition de troubles ou patho­lo­gies - Secon­daire : action au tout début de l'apparition du trouble ou de la patho­lo­gie afin d’empêcher son évo­lu­tion – Ter­tiaire : dimi­nu­tion de la pré­va­lence des inca­pa­ci­tés chro­niques ou des réci­dives et réduc­tion des com­pli­ca­tions, inva­li­di­tés ou rechutes consé­cu­tives à la maladie.


    Identification des acteurs sur le marché

    Si les villes « béné­fi­cient de la com­pé­tence géné­rale pour gérer toute affaire d’intérêt com­mu­nal » [9], elles ne dis­posent pas de com­pé­tences enca­drées par la loi en termes de poli­tique de san­té envi­ron­ne­men­tale, excep­té celles asso­ciées aux Ser­vices Com­mu­naux d’Hygiène et de San­té évo­quées ci-après. Dans ce contexte, les villes moyennes voire grande ne dis­posent que rare­ment d’un ser­vice assez consé­quent pour conduire des démarches inté­grales en san­té envi­ron­ne­ment, du diag­nos­tic au plan d’action. Ain­si, deux caté­go­ries d’acteurs peuvent venir en appui pour les accom­pa­gner dans l’élaboration de pro­jets en san­té envi­ron­ne­men­tale : les struc­tures publiques, et les entre­prises de conseil. 

    Ain­si, les Agences Régio­nales de San­té, les Obser­va­toires de San­té ou encore des orga­nismes comme le Cere­ma (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobi­li­té et l'aménagement) peuvent accom­pa­gner les villes dans l’élaboration de diag­nos­tics ou plans d’action en san­té envi­ron­ne­ment. La ville de Lyon a ain­si pré­pa­ré dès 2017 sa stra­té­gie en san­té envi­ron­ne­ment avec le Cere­ma, l’ORS et le sou­tien de l’ARS [10]. Par­fois, ces der­nières dis­posent éga­le­ment d’une agence d’urbanisme rat­ta­chée à la ville dont les inter­ven­tions peuvent por­ter sur des enjeux de san­té envi­ron­ne­ment, mais dont le péri­mètre d’action ne com­prend que peu la dimen­sion offre de san­té, ce qui est éga­le­ment le cas pour le Cerema. 

    En ce qui concerne les cabi­nets de conseil, nous n’avons à ce stade tou­jours pas iden­ti­fié de cabi­net de conseil en san­té posi­tion­né sur le mar­ché de la san­té envi­ron­ne­ment pour l’accompagnement des col­lec­ti­vi­tés locales dans l’élaboration de diag­nos­tics, stra­té­gies et plans d’action. Les cabi­nets relèvent de spé­cia­li­sa­tions en urba­nisme (ex : Codra [11]), en stra­té­gie ter­ri­to­riale (ex : Nova­sco­pia [12]), ou encore en san­té publique (ex : SEPIA-San­té [13]). Les pro­jets por­tés iden­ti­fiés portent alors sur un accom­pa­gne­ment stra­té­gique et opé­ra­tion­nel de pro­jets d’amélioration du cadre de vie et de l’urbanisme, ou encore sur la réa­li­sa­tion d’études épi­dé­mio­lo­gie pour SEPIA-San­té. Ce posi­tion­ne­ment n’était à ce stade pas notre cible, et confir­mait notre dif­fé­ren­cia­tion en se posi­tion­nant sur une approche de la san­té envi­ron­ne­ment par l’offre de santé. 

    Une proposition de valeur pour accompagner les villes dans l’état des lieux, l’analyse et la réduction des impacts de l’environnement sur la santé

    Au regard des ana­lyses conduites, et des échanges construits en interne, nous avons éla­bo­ré un sup­port de pro­po­si­tion com­mer­ciale à des­ti­na­tion des moyennes et grandes villes. Celui-ci reprend alors les élé­ments suivants : 

    • Une intro­duc­tion à l’approche de san­té environnementale
    • Une pré­sen­ta­tion des rai­sons d’agir pour les villes et de leurs leviers d’action
    • La pro­po­si­tion d’accompagnement et la démarche Proxicare

    Cette pro­po­si­tion consiste en un sup­port de 7 pages. Ci-des­sous est pré­sen­té son contenu. 

    La pré­sen­ta­tion au for­mat pro­po­si­tion com­mer­ciale Proxi­care est remise en annexe confi­den­tielle au rap­port, acces­sible sur demande en fonc­tion du besoin.

    Ce tra­vail a notam­ment été tes­té auprès de deux pro­fes­sion­nels de san­té : un méde­cin can­cé­ro­logue spé­cia­li­sé en méde­cine inté­gra­tive et ain­si en san­té envi­ron­ne­men­tale, et une méde­cin aller­go­logue enga­gée dans des réseaux de sur­veillance de la qua­li­té de l’air, ayant une connais­sance fine des poli­tiques publiques en la matière. Nous avons ain­si conso­li­dé notre pro­po­si­tion qui fera l’objet d’autres ate­liers com­plé­men­taires avec ces pro­fes­sion­nels de santé. 

    Introduction à l’approche de santé environnementale

    En une slide, nous repre­nons une défi­ni­tion sim­pli­fiée de la san­té environnement : 

    La san­té envi­ron­ne­men­tale, est une approche sani­taire pre­nant en compte l’ensemble des fac­teurs phy­siques, chi­miques, bio­lo­giques, sociaux, psy­cho­so­ciaux et esthé­tiques de notre envi­ron­ne­ment qui sont des déter­mi­nants de notre san­té, au même titre que notre patri­moine bio­lo­gique ou nos habi­tudes de vie

    Nous appor­tons quelques chiffres mar­quants, en par­tie évo­ca­teurs pour une col­lec­ti­vi­té urbaine : 

    23% des décès dans le monde peuvent être impu­tés à des fac­teurs envi­ron­ne­men­taux selon l’OMS [14].
    L’exposition à des par­ti­cules fines seul au-delà des seuils recom­man­dés fait perdre jusqu’à 8 mois d’espérance de vie à 30 ans dans les grandes villes de France selon les résul­tats du pro­jet euro­péen Aphe­kom [15].
    Le bruit consti­tue la deuxième cause envi­ron­ne­men­tale de mor­bi­di­té en Europe selon l’OMS [16].

    Aus­si, nous insis­tons dès lors sur le carac­tère évo­lu­tif des enjeux, au regard des crises sani­taires et envi­ron­ne­men­tales suc­ces­sives (amiante, vache folle, épi­sodes cani­cu­laires, acci­dents indus­triels) et des risques émer­gents (per­tur­ba­teurs endo­cri­niens, ondes électromagnétiques…). 

    Que ce soit à tra­vers la ges­tion des trans­ports pour le bruit, l’aménagement du ter­ri­toire avec les antennes pour les ondes élec­tro­ma­gné­tiques ou encore la res­tau­ra­tion col­lec­tive pour les per­tur­ba­teurs endo­cri­niens, ces élé­ments sou­lèvent des ques­tions aux­quelles l’ensemble des moyennes et grandes col­lec­ti­vi­tés ont cer­tai­ne­ment été confrontées. 

    De plus, nous avons pu obser­ver pen­dant l’entre-deux tours des élec­tions muni­ci­pales de 2020 une prise en compte mar­quée des enjeux des crises sani­taires à la suite des impacts consi­dé­rables pro­vo­qués par l’épidémie de covid-19. Il était donc d’autant plus impor­tant de col­ler notre pro­po­si­tion à ces attentes grandissantes.

    Raisons d’agir et leviers d’action des villes

    Afin de sus­ci­ter un fort inté­rêt de nos cibles poten­tielles, nous avons sou­hai­té faire res­sor­tir des enjeux plus géné­raux des col­lec­ti­vi­tés locales qu’une stra­té­gie en san­té envi­ron­ne­ment per­met de trai­ter. Il s’agit alors de : 

    • La sécu­ri­té sani­taire, que nous pré­sen­tons comme un enjeu en évo­lu­tion au regard des risques émergents
    • L’équité sociale, avec l’environnement comme fac­teur révé­la­teur et par­fois aggra­vant des inégalités
    • L’attractivité du ter­ri­toire, pour répondre aux pré­oc­cu­pa­tions et attentes des citoyens
    Sécu­ri­té sanitaire
    L’article Article L1422-1 du code de la san­té publique, entré en vigueur en juin 2000 pré­sente les s ser­vices com­mu­naux d'hygiène et de san­té qui relèvent de la com­pé­tence des com­munes [17]. De noms et mis­sions diverses en fonc­tion des villes, du fait de la liber­té d’initiative qui leur sont asso­ciés, ces ser­vices sont char­gés au mini­mum de l'application des dis­po­si­tions rela­tives à la pro­tec­tion géné­rale de la san­té publique : salu­bri­té des habi­ta­tion, hygiène ali­men­taire, qua­li­té de l’eau de ville, pré­ven­tion des mala­dies trans­mis­sibles… [18]. Mais le déve­lop­pe­ment et le champ d’action de ces ser­vices sur le ter­ri­toire sont très dis­pa­rates, et les exi­gences légales qui leur sont asso­ciées sont loin d’être suf­fi­sante pour rele­ver les enjeux de san­té envi­ron­ne­ment. L’évolution des risques liés à l’environnement, et notam­ment les enjeux liés au réchauf­fe­ment cli­ma­tique, mais aus­si aux pol­luants et nui­sibles nou­veaux comme évo­qués ci-des­sus, engagent les villes à une action ren­for­cée en matière de san­té publique et en par­ti­cu­lier de sécu­ri­té sani­taire. Enfin, la crise sani­taire que nous subis­sons est venue ren­for­cer dans bien des pro­grammes de cam­pagnes muni­ci­pales cette notion. 
    Équi­té sociale
    Au regard de notre pre­mière revue de la lit­té­ra­ture, il nous semble judi­cieux de mettre en avant l’enjeu d’équité sociale au pre­mier plan des enjeux pour les col­lec­ti­vi­tés locales. En effet, sur bien des thé­ma­tiques nous retrou­vons par­mi les publics les plus fra­giles ou expo­sés : les publics pré­caires, les per­sonnes âgées ou les patients atteints de patho­lo­gies chro­niques. Plus forte sen­si­bi­li­té aux par­ti­cules fines, habi­ta­tion insa­lubre ou encore fra­gi­li­té face aux fortes cha­leurs… l’existence d’inégalités socio-envi­ron­ne­men­tales ne fait pas de doute. Si pour cette étape de pro­po­si­tion de valeur ce conte­nu nous est suf­fi­sant, il nous fau­dra reprendre cette revue de lit­té­ra­ture afin d’apporter des élé­ments plus pré­cis, chif­frés, et sur­tout sour­cés afin de jus­ti­fier notre pro­pos, ain­si que notre action par la suite. 
    Attrac­ti­vi­té du territoire
    Il ne fait aucun doute que l’attractivité du ter­ri­toire est un enjeu pour les moyennes et grandes villes. La qua­li­té de l’environnement s’impose désor­mais comme un levier de déve­lop­pe­ment de cette attrac­ti­vi­té [19]. Ajou­té aux pré­oc­cu­pa­tions gran­dis­santes des fran­çais sur les ques­tions envi­ron­ne­men­tales, et notam­ment de réchauf­fe­ment cli­ma­tique, cette approche en san­té envi­ron­ne­ment nous semble per­ti­nente en ce sens pour les moyennes et grandes villes. 

    Nous avons ensuite iden­ti­fié un ensemble de res­sources et com­pé­tences dont les villes dis­posent pour conduire ce type de démarche. Rap­pe­lons tout d’abord que du fait de l’absence de larges com­pé­tences en san­té envi­ron­ne­men­tale, les villes ne dis­posent sou­vent que de très faibles res­sources, notam­ment humaines. En effet, nous avons tes­té cette pro­po­si­tion auprès d’un adjoint à la san­té et l’environnement d’une ville de plus de 100 000 habi­tants, qui nous a confir­mé ce point : il dis­pose de deux conseillés atti­trés, mais pas d’équipe ou de ser­vice pour construire et déployer de tels pro­jets. Cepen­dant les villes peuvent s’appuyer sur l’ensemble de leurs ser­vices et par­te­naires impli­qués dans les dif­fé­rents champs de la san­té envi­ron­ne­ment : ser­vice d’hygiène, de l’habitat, de l’aménagement du ter­ri­toire, des trans­ports… Néan­moins, l’approche en san­té envi­ron­ne­ment jus­ti­fie plei­ne­ment un por­tage de tels tra­vaux par l’adjoint en charge de la san­té (et de l’environnement le cas échéant). Enfin, les villes dis­posent d’une connais­sance fine de leur ter­ri­toire, leur popu­la­tion et des acteurs locaux actifs sur le sujet, indis­pen­sables aus­si bien pour les étapes d’état des lieux, de construc­tion des orien­ta­tions poli­tiques que de déploie­ment des plans d’action. 

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    Figure 11 : Res­sources et com­pé­tences des villes mobi­li­sables pour la construc­tion d'une stra­té­gie en san­té environnement

    La proposition d’accompagnement Proxicare

    La pro­po­si­tion que nous avons construite pour­suit les objec­tifs suivants :

    1. Déter­mi­ner les enjeux prio­ri­taires du ter­ri­toire en matière de san­té-envi­ron­ne­ment :
      • En iden­ti­fiant et qua­li­fiant les impacts des déter­mi­nants envi­ron­ne­men­taux d’un ter­ri­toire sur la san­té de sa population
      • Au regard de l’état de l’art de la recherche : popu­la­tions et zones les plus sen­sibles, effets et risques (sur­ve­nance de patho­lo­gies, com­pli­ca­tions, etc.)
    • Créer ou ren­for­cer des filières de prise en charge des popu­la­tions sen­sibles à la qua­li­té des milieux envi­ron­nants pour mieux pré­ve­nir et gérer les impacts de l’environnement sur leur san­té à tra­vers une stra­té­gie locale :
      • Venant enri­chir et com­plé­ter des stra­té­gies exis­tantes (PLS, CLS, autres stra­té­gies et poli­tiques de la ville) 
      • Prio­ri­sée sur les publics et zones vulnérables
      • Cohé­rente avec les défis qui s’imposent à notre sys­tème de san­té (déve­lop­pe­ment du numé­rique, coor­di­na­tion des acteurs…)
    • Déployer et pilo­ter les actions en s’appuyant sur les par­te­naires et acteurs du territoire

    Pour les atteindre nous met­tons en avant quatre prin­cipes direc­teurs qui nous semblent per­ti­nents mais aus­si per­cu­tants pour nos clients potentiels :

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    Figure 12 : Prin­cipes direc­teurs de la démarche pro­po­sée par Proxicare

    Enfin, le cœur de notre action pro­po­sée est la démarche sui­vante en trois phases, bâtie sur les objec­tifs pré­sen­tés ci-dessus. 

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    Figure 13 : Démarche pro­po­sée, extraite du sup­port de pro­po­si­tion de valeur

    Au regard de nos échanges avec les pro­fes­sion­nels de san­té, et puisque nous visons la créa­tion ou conso­li­da­tion de filières de prise en charge de patients, nous devrons par­ti­cu­liè­re­ment insis­ter sur l’identification et l’implication des par­ties pre­nantes du corps médi­cal et para­mé­di­cal notam­ment. En effet, si de tels pro­jets de san­té por­tés par les villes peuvent être attrac­tifs pour les pro­fes­sion­nels de san­té, ces der­niers doivent aus­si être embar­qués au plus tôt dans ces pro­jets. L’écoute de leurs prio­ri­tés, des pro­jets déjà enga­gés, et de leur dis­po­ni­bi­li­té sera évi­dem­ment un atout notable pour le bon dérou­lé d’une démarche comme celle que nous pré­sen­tons ; c’est notam­ment ce dont nous témoi­gnant la méde­cin aller­go­logue avec qui nous avons pu échanger.

    Construire un séminaire, outil de sensibilisation et mobilisation des acteurs

    Le Doc­teur Tole­da­no, can­cé­ro­logue expert de la méde­cine inté­gra­tive auprès duquel nous avons pu échan­ger sur notre offre, nous a sug­gé­ré de pro­po­ser aux col­lec­ti­vi­tés un sémi­naire en san­té envi­ron­ne­ment, qui pour­ra s’inscrire comme un levier de sen­si­bi­li­sa­tion sur le sujet mais aus­si de mobi­li­sa­tion des acteurs en place sur le ter­ri­toire. Nous avons rete­nu cette pro­po­si­tion et somme en cours de construc­tion de ce sémi­naire, avec le sou­tien du Dr Tole­da­no, et poten­tiel­le­ment d’autres spé­cia­listes (pro­fes­sion­nels de san­té ou scien­ti­fiques) avec les­quels nous nouons de nou­velles relations. 

    Celui-ci pour­ra per­mettre de sen­si­bi­li­ser et édu­quer aux enjeux sani­taires liés à l’environnement, aus­si bien pour les pro­fes­sion­nels de san­té du ter­ri­toire, que pour les divers ser­vices de la ville qui seront plus ou moins direc­te­ment impli­qués dans la démarche. Il sera éga­le­ment l’occasion d’écouter cha­cun de ces acteurs pour connaitre leurs sen­si­bi­li­tés ou inten­tions pré­exis­tantes, écou­ter leurs inquié­tudes et ain­si par­ta­ger une vision com­mune pour la san­té envi­ron­ne­ment sur le ter­ri­toire. Cette impli­ca­tion pré­coce des acteurs per­met­tra éga­le­ment pour la ville de por­ter plus aisé­ment le projet. 

    Enfin, un tel sémi­naire peut repré­sen­ter un outil de com­mu­ni­ca­tion. L’adjoint à la san­té et l’environnement avec lequel nous nous entre­te­nions nous témoi­gnait de l’importance de la visi­bi­li­té à don­ner à ce type d’action aus­si bien auprès des pro­fes­sion­nels de la san­té que du grand public. Le sémi­naire pour­rait ain­si faire par­tie de la vitrine du pro­jet, que l’on doit pen­ser pour construire l’image de la ville sur le sujet de la san­té environnement.

    Une démarche globale, à adapter aux enjeux et priorités des clients

    Nous pro­po­sons à tra­vers notre démarche une approche glo­bale de l’offre de san­té au regard des enjeux envi­ron­ne­men­taux. Cepen­dant, cette démarche est natu­rel­le­ment un cadre struc­tu­rant qui sera ame­né à s’adapter aux enjeux et prio­ri­tés des col­lec­ti­vi­tés. Comme pres­sen­tis et vali­dé suite à l’entretien conduit avec l’adjoint en charge de la san­té et de l’environnement avec lequel nous nous sommes entre­te­nus, des prio­ri­tés locales notam­ment rela­tives à des enga­ge­ments de cam­pagnes, convic­tions poli­tiques et pro­jets déjà enga­gés orien­te­rons l’élaboration des stra­té­gies locales. 

    Il est ain­si envi­sa­geable qu’une approche diag­nos­tique plus ou moins glo­bale soit conduite mais que la stra­té­gie et le plan d’action ne se foca­lise que sur une sélec­tion de thé­ma­tiques prio­ri­taires. Cela peut par ailleurs repré­sen­ter un levier d’efficacité afin de conduire des pro­jets ciblés à leur terme au cours d’un man­dat, plu­tôt que de lan­cer une série d’actions au risque de perdre en visi­bi­li­té et lisi­bi­li­té auprès de la population. 

    C’est ain­si éga­le­ment qu’il sera très pro­bable que l’on com­mence à inté­grer des notions d’urbanisme favo­rable à la san­té, notam­ment à tra­vers les pro­jets locaux de mobi­li­tés actives aux­quels la prio­ri­té est sou­vent donnée.

    Prochaines étapes et recommandations

    Finalisation des travaux et accès au marché

    L’appel d’offres de Gre­noble Alpes Métro­pole sur lequel nous nous posi­tion­nons reprend les enjeux et objec­tifs de notre phase 1. Si nous étions rete­nus pour ce mar­ché, ce serait ici une pre­mière expé­rience inté­res­sante pour vali­der notre approche et ren­for­cer les atouts du cabi­net pour se posi­tion­ner auprès d’autres collectivités. 

    Nous pour­sui­vons en paral­lèle nos tra­vaux en interne en ciblant d’autres col­lec­ti­vi­tés auprès des­quelles tes­ter notre offre, et ain­si poten­tiel­le­ment sus­ci­ter leur inté­rêt pour un accom­pa­gne­ment par Proxi­care. Le sémi­naire pour­suit sa construc­tion et va pou­voir s’inscrire comme une offre à lui seul à déployer pour construire l’image du cabi­net sur le posi­tion­ne­ment visé. Nous ren­for­çons pour cela notre réseau d’experts pour nous accom­pa­gner sur ce type de démarche.

    D’autres positionnements à envisager ?

    La notion d’urbanisme favo­rable à la san­té et l’accompagnement des col­lec­ti­vi­tés autour de cette approche m’apparait comme un réel mar­ché ; celle-ci pou­vant s’inscrire dans une même offre que celle que nous pro­po­sons, ce qui revien­drait à élar­gie le péri­mètre d’action. Il fau­dra pour cela vali­der la légi­ti­mi­té pour Proxi­care de por­ter ce type d’offre, notam­ment face à des cabi­nets d’urbanistes ayant opté pour ce posi­tion­ne­ment, et par consé­quent les oppor­tu­ni­tés d’associations avec des experts indé­pen­dants ou autres cabi­nets spé­cia­li­sés en urba­nisme pour venir com­plé­ter nos com­pé­tences et appor­ter un accom­pa­gne­ment com­plet des collectivités.

    Enfin, plu­sieurs acteurs de la san­té pour­raient trou­ver un inté­rêt à déve­lop­per des pro­jets et ser­vices pour une meilleur prise en charge des patients face aux impacts des fac­teurs envi­ron­ne­men­taux sur leur santé. 

    Je pense notam­ment ici aux éta­blis­se­ments de san­té pri­vés pro­po­sant des offres de soins éla­bo­rées, au-delà des pres­ta­tions prises en charge par l’assurance mala­die (ce qui est le cas de l’Institut Rafael, diri­gé par Doc­teur Tole­da­no à titre d’exemple), ou tout éta­blis­se­ment de san­té sou­hai­tant prendre en compte ces enjeux pour adap­ter leur offre de soins. L’intérêt des orga­nismes d’assurance com­plé­men­taire, avec les­quels Proxi­care tra­vaille régu­liè­re­ment, pour un accom­pa­gne­ment dans la construc­tion de pro­jets ou ser­vices auprès de leurs adhé­rents pour­rait éga­le­ment être ques­tion­né. La Mutuelle Fami­liale a notam­ment créé sa Fon­da­tion San­té Envi­ron­ne­ment, sou­te­nant la recherche médi­cale appli­quée et infor­mant sur les pol­luants au quo­ti­dien [20]. Assu­rance Pré­ven­tion, « L'association des assu­reurs fran­çais au ser­vice de la pré­ven­tion des risques du quo­ti­dien. », prend la parole sur le sujet en pro­po­sant du conte­nu infor­ma­tif afin d’aider le grand public à se pré­mu­nir des impacts de l’environnement sur notre san­té [21].

    PARTIE 5 : RETOUR D'EXPÉRIENCE

    J’ai choi­si d’articuler mon retour d’expérience à tra­vers trois aspects qui ont mar­qué mon stage : 

    • La mobi­li­sa­tion des acquis de for­ma­tion : dans quelles mesure la diver­si­té des acquis en termes de connais­sances et outils se sont avé­rés utiles dans le cadre de cette expérience ? 
    • Le déve­lop­pe­ment des com­pé­tences : quel bilan des com­pé­tences acquises dans le cadre du pro­jet de fin d’études ? 
    • Ren­for­ce­ment du pro­jet pro­fes­sion­nel : quelle évo­lu­tion au regard des six mois de consul­ting effectués ? 

    Mobilisation des acquis de formation

    Comme évo­qué dans les deux pre­mières par­ties du rap­port, les sujets sur les­quels inter­vient Proxi­care peuvent être très variés dans le sec­teur de la san­té. La richesse de ma for­ma­tion s’est révé­lée par­ti­cu­liè­re­ment utile dans l’appréhension géné­rale des mis­sions et enjeux asso­ciés. Des fon­de­ments scien­ti­fiques de la phy­sio­lo­gie et des patho­lo­gies humaines, à l’organisation du sys­tème de san­té et son finan­ce­ment, en pas­sant par le cycle de vie des tech­no­lo­gies bio­mé­di­cales, l’ensemble de ces connais­sances m’ont appor­té à un moment ou un autre d’une mis­sion une meilleure com­pré­hen­sion de ses enjeux. De plus, même des connais­sances sec­to­rielles par­fois suc­cinctes (par exemple médi­cales) apportent une culture géné­rale de la san­té favo­rable à une approche décloi­son­née des sujets, en pre­nant en compte les contraintes et attentes de cha­cun des acteurs d’un projet.

    En ce qui concerne main­te­nant les outils, notam­ment de mana­ge­ment de la qua­li­té ou de l’innovation, ces der­niers nous construisent une culture nous don­nant les clés pour s’adapter et conduire une grande diver­si­té de pro­jets. Pour le pro­jet de déve­lop­pe­ment d’offre com­mer­ciale, ce sont en l’occurrence les outils de mar­ke­ting de l’innovation qui ont été mobi­li­sés. Il a été pour moi par­ti­cu­liè­re­ment enri­chis­sant de consta­ter la manière dont ces outils, de l’analyse de l’environnement d’un mar­ché à l’élaboration d’un plan mar­ke­ting, étaient appli­cable en pra­tique sur le pro­jet d’innovation de Proxi­care. En effet, le temps de l’innovation peut être long au regard des enjeux éco­no­miques et com­mer­ciaux, en l’occurrence d’une petite entre­prise. Le temps de déve­lop­pe­ment com­mer­cial est rela­ti­ve­ment limi­té du fait de la prio­ri­té aux mis­sions conduites pour les clients. Il était dont par­ti­cu­liè­re­ment impor­tant de cibler les outils les plus per­ti­nents, et au final, qui s’imposent natu­rel­le­ment, et de par­fois d’affranchir d’étapes ou d’en mutua­li­ser afin d’apporter des résul­tats rapides du temps inves­ti sur le pro­ces­sus d’innovation. A ce titre, l’analyse de l’environnement du mar­ché et sa seg­men­ta­tion étaient très struc­tu­rant, mais l’approfondissement de dif­fé­rents seg­ments en paral­lèle n’était pas com­pa­tible avec le temps d’innovation dis­po­nible, ce qui oblige à se foca­li­ser uni­que­ment sur un seg­ment, avec des moda­li­tés d’arbitrage qui relèvent en par­tie d’éléments ration­nels, mais éga­le­ment d’appréciations et pres­sen­ti­ments personnels.

    En tout état de cause, la diver­si­té des outils acquis au cours de la for­ma­tion (outils qua­li­té, de créa­ti­vi­té, de mar­ke­ting, de pilo­tage de pro­jet, d’analyse des risques…) m’apparait comme des res­sources clefs et struc­tu­rantes dans la conduite de pro­jets et de démarches inno­vantes. Si cela peut appa­raitre comme évident, ces outils sont par­fois per­çus comme théo­riques en cours de for­ma­tion, et par­fois trop vite oubliés. Il m’apparait même aujourd’hui per­ti­nent de me construire un réfé­ren­tiel de capi­ta­li­sa­tion des outils acquis au cours de ma for­ma­tion et au-delà, afin de me remé­mo­rer les outils mobi­li­sables dans diverses situa­tions à l’avenir. 

    Développement de compétences

    Il est évident que la diver­si­té des mis­sions accom­pa­gnées dans le cadre de ce pro­jet de fin d’études a for­te­ment ren­for­cé mes connais­sances du sec­teur de la san­té. Ces mis­sions ont par­fois néces­si­té une rapide mon­tée en com­pé­tence pour cer­ner leurs enjeux et être opé­ra­tion­nel sur les tra­vaux à mener. Il m’aura fal­lu un temps com­prendre les méca­nismes de flux de don­nées liés aux paie­ments et rem­bour­se­ments des soins (télé­trans­mis­sion des feuilles de soins, fonc­tion­ne­ment du tiers payant) pour accom­pa­gner une start-up. Il m’a aus­si été néces­saire de m’imprégner du modèle assu­ran­tiel en san­té pour être en capa­ci­té de faire le lien entre ma connais­sance du finan­ce­ment du sys­tème de san­té et de son évo­lu­tion et les enjeux des orga­nismes d’assurance san­té com­plé­men­taire. En cela, le tra­vail de consul­tant en san­té m’est appa­ru comme for­te­ment enri­chis­sant, aus­si pro­fes­sion­nel­le­ment, que d’un point de vue per­son­nel, tant les sujets de san­té m’apparaissent inté­res­sants dans la com­pré­hen­sion du fonc­tion­ne­ment de notre sys­tème en tant que citoyen. 

    Aus­si, si j’ai tou­jours eu une appé­tence pour les exer­cices de syn­thèse, les tra­vaux conduits m’ont beau­coup appor­té en la matière. Dans le cadre du déve­lop­pe­ment interne d’offre en san­té envi­ron­ne­ment, ce sujet très com­plexe m’est par­fois appa­ru dif­fi­cile à syn­thé­ti­ser, tant l’ensemble des fac­teurs envi­ron­ne­men­taux, enjeux de san­té et acteurs en place s’interfacent. Or cet exer­cice de syn­thèse était par­ti­cu­liè­re­ment impor­tant dans le cadre des res­ti­tu­tions en ate­lier auprès des asso­ciées, mais aus­si pour l’élaboration de l’offre qui se doit d’être claire et directe pour les clients. Il s’agissait alors de se for­cer à prendre du recul pour sim­pli­fier et rendre clair intel­li­gible un sujet dont nous avons mis plu­sieurs mois à bien appré­hen­der. Par ailleurs, cet aspect se retrouve dans bien au sein des mis­sions : le conte­nu doit sou­vent être direct, impac­tant, sans pas­ser par de longs rai­son­ne­ments. J’ai res­sen­ti l’exercice de syn­thèse comme un léger chal­lenge per­ma­nent qui me plai­sait alors, d’autant plus qu’il est par­ti­cu­liè­re­ment struc­tu­rant dans l’évolution des travaux. 

    Renforcement du projet professionnel

    Le début du stage a tout d’abord été source d’interrogations, voire d’inquiétudes. En effet, j’ai tout d’abord été en par­tie désta­bi­li­sé de conduire des tra­vaux s’éloignant de ma spé­cia­li­sa­tion sou­hai­tée autour des dis­po­si­tifs médi­caux, du numé­rique en san­té notam­ment et de l’organisation du sys­tème de san­té. Cepen­dant, j’ai pro­gres­si­ve­ment déve­lop­pé un inté­rêt pour ces sujets nou­veau, de la san­té envi­ron­ne­ment aux mis­sions pour les orga­nismes d’assurance san­té complémentaire. 

    Au final, c’est cette diver­si­té et cet enri­chis­se­ment qu’apportent les mis­sions de conseil du cabi­net qui m’ont confor­té dans mon envie de débu­ter ma car­rière sur ce type de poste. Si j’espère tout de même avoir un part non négli­geable de mis­sions qui ont trait au numé­rique en san­té et aux dis­po­si­tifs médi­caux, mon appé­tence pour les nou­veaux sujets que je découvre a estom­pé mes inquié­tudes. Ce pro­jet de fin d’étude m’a ain­si ame­né à recon­si­dé­rer ma volon­té de spé­cia­li­sa­tion en consul­tant / chef de pro­jet en e-san­té ou en solu­tions inté­grées arti­cu­lées autour de dis­po­si­tifs médi­caux à titre d’exemple. C’est aujourd’hui la diver­si­té des mis­sions, le niveau stra­té­gique de celles-ci, ain­si que les res­pon­sa­bi­li­tés actuelles et attei­gnables en tant que consul­tant qui motivent ma pour­suite sur le sec­teur, sans pour autour perdre mes appé­tences principales. 

    Conclusion

    Le sec­teur de la san­té est en constante évo­lu­tion au regard des avan­cées médi­cales et de la recherche, des inno­va­tions en matière de pro­duits de san­té et de prise en charge des patients, ou encore des trans­for­ma­tions du sys­tème de san­té impul­sées par les poli­tiques publiques. Ces der­nières tendent notam­ment à don­ner une impor­tance crois­sante à la pré­ven­tion. Les enjeux liés aux impacts sani­taires des fac­teurs envi­ron­ne­men­taux sur notre san­té jus­ti­fient une approche pré­ven­tive de la santé. 

    Les impul­sions poli­tiques natio­nales et régio­nales, ain­si que les enjeux d’attractivité amènent les moyennes et grandes villes à s’emparer des sujets de san­té envi­ron­ne­ment. Dis­po­sant de nom­breuses res­sources mobi­li­sables pour l’élaboration de stra­té­gies et pro­jets ambi­tieux en matière de san­té envi­ron­ne­ment, les villes ne dis­posent cepen­dant que rare­ment de ser­vices et res­sources humaines à même de struc­tu­rer et pilo­ter ces der­niers. Proxi­care a ain­si éla­bo­ré une offre d’accompagnement des col­lec­ti­vi­tés locales visant à struc­tu­rer des stra­té­gies et plans d’actions locaux de san­té face aux impacts de l’environnement sur leur population. 

    L’offre de Proxi­care consiste dans un pre­mier temps à iden­ti­fier les enjeux et prio­ri­tés des ter­ri­toires à tra­vers la réa­li­sa­tion d’un état des lieux local, au regard de la lit­té­ra­ture scien­ti­fique et des atouts du ter­ri­toire. Nous pro­po­sons ensuite d’élaborer une stra­té­gie et un plan d’action local visant à ren­for­cer l’offre de san­té du ter­ri­toire en mobi­li­sant les acteurs en place. Enfin, le cabi­net dis­pose des com­pé­tences pour déployer les pro­jets et actions iden­ti­fiées et éva­luer ces derniers. 

    Actuel­le­ment en phase de pros­pec­tion et avec le sou­tien d’experts du domaine, le cabi­net pour­rait trou­ver une place sur le mar­ché dans les mois à venir. Une fois ce posi­tion­ne­ment confor­té, Proxi­care pour­rait envi­sa­ger de diver­si­fier son offre san­té envi­ron­ne­ment en accom­pa­gnant d’autres acteurs tels que des offreurs de soins à titre d’exemple, ce qui amè­ne­ra le cabi­net à conduire de nou­veaux tra­vaux d’analyse de mar­ché et de concep­tion d’offre.


    Tra­vailler dans le conseil a été pour moi une expé­rience par­ti­cu­liè­re­ment enri­chis­sante, et sti­mu­lante. Les dif­fé­rentes mis­sions accom­pa­gnées dans le cadre de ce pro­jet de fin d’études, intro­duites au début de ce rap­port en témoignent. La conduite de tra­vaux de déve­lop­pe­ment com­mer­cial, des recherches pré­li­mi­naires à la pros­pec­tion, a repré­sen­té une expé­rience d’autant plus pas­sion­nante. Les poten­tielles mis­sions qui en décou­le­ront le seront tout autant, étant l’occasion de construire des pro­jets concrets d’amélioration d’offres locales de san­té, et d’innover sur plu­sieurs plans, et poten­tiel­le­ment en matière d’intégration du numé­rique et des solu­tions de e-San­té dans la moder­ni­sa­tion de la pré­ven­tion sanitaire. 


    / Références

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